Défiscalisation: la mesure à prendre avant la fin d’année
- Ouverture d’un Plan Epargne Retraite Individuel (PERIN) ou alimentation du Plan Epargne Retraite Collectif (PERCOL) GEFIP.
Le PERIN et le PERCOL sont des enveloppes de retraite complémentaire qui visent à se constituer un capital disponible ou une rente viagère lors de son départ à la retraite.
Ils peuvent être alimentés par des versements volontaires de l’épargnant, tout en bénéficiant d’avantages fiscaux.
- A l’entrée :
- Les versements volontaires sont déductibles de l’impôt sur le revenu (IR), dans la limite de 10% des revenus ou dans la limite d’un plafond annuel de 32 909 euros par membre du foyer fiscal,
- Les plafonds d’épargne retraite non utilisés au cours des trois dernières années sont également déductibles, ce qui peut représenter des montants significatifs.
- A la sortie
- Les versements déduits de l’IR sont soumis à l’IR et les plus-values sont fiscalisées au taux de 30%,
L’intérêt du Plans d’Epargne est multiple, il vous permet de constituer une épargne supplémentaire par capitalisation. Vous bénéficiez d’un crédit d’impôts que vous pourrez faire fructifier jusqu’à votre retraite. Vous pourrez organiser votre sortie en capital ou en rente. Enfin votre tranche marginale d’imposition sera sans doute inférieure à la sortie donc le montant défiscalisé à l’entrée sera moins taxé à la sortie.
Vous pouvez alimenter votre PERCOL sur votre application AMUNDI ou nous contacter pour toute demande d’information complémentaire.
RETOUR EN GRÂCE DES STRATÉGIES 50/50
La dernière décennie a été extrêmement dolosive pour la gestion diversifiée.
La politique de taux zéro menée par la BCE pour juguler les crises successives (Système bancaire, Dettes souveraines, Covid) a entrainé les taux sur des niveaux historiquement faibles.
Ce phénomène inédit a affecté la rentabilité des placements traditionnels (monétaire et obligataires) et amplifié la variance des obligations.
Au cours des 10 dernières années, une gestion équilibrée n’a bénéficié que d’un unique moteur de performance, les actions.
L’année 2022 a été marquée par un krach obligataire, conséquence de la résurgence de l’inflation et d’une corrélation positive entre obligations et actions. La valeur des actions et des obligations diminuant en même temps.
Cette période est révolue, nous sommes entrés dans un nouveau régime de taux d’intérêt avec une Banque Centrale Européenne qui a fortement augmenté ses taux mais qui vient d’annoncer une pause en raison de perspectives de diminution de l’inflation et d’une inflexion de la croissance.
Maintenant que les taux directeurs sont stabilisés, l’environnement est redevenu propice aux placements obligataires mais également aux actions, servant un dividende élevé et pérenne.
Avec ces deux piliers, la construction de portefeuille équilibré se normalise et présente de bien meilleures perspectives de rentabilité.
POINT SUR LES PLACEMENTS FINANCIERS
La Banque Centrale Européenne a porté le 14 septembre son principal taux directeur à 4% et le taux de refinancement du système bancaire à 4,5%.
Quelles sont les perspectives de rendement des différents placements financiers à fin septembre :
- Un placement monétaire offre un taux de rendement de l’ordre de 3,5% par an,
- Les placements obligataires rémunèrent entre 3,5% pour les obligations d’Etats et de 4 à 7% pour les obligations d’entreprises,
- L’espérance de rentabilité des actions sur un horizon de 5 ans se situe à environ 8% par an.
Parmi la gamme de placements dans un Plan d’Epargne Entreprise, les rendements anticipés ajustés du risque et de l’horizon de placement recommandé sont résumés dans le graphique ci-dessous.
Graphique des rentabilités anticipées par Typologie d’actifs:
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures